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Plutôt que d'épiloguer sur les malheurs de Sophie, j'invite les plus curieux à se rendre sur Merci Angel pour une liste non-exhaustive des derniers évênements handicapants...
La grande nouvelle que je tiens à annoncer avant toute chose concerne Hémy. Beaucoup d'entre vous le savent déjà, mais il est important pour moi de l'écrire ici : Hémy va parfaitement bien, mes impressions ont été confirmées par les analyses de sang et d'urine réalisées la semaine dernière. Le titre de cet article n'est pas choisi par hasard. Les experts comprendront (et je ne parle pas d'un rouquin qui regarde par dessus ses lunettes de soleil).
L'une de nous deux a bien grossi, et c'est tant mieux ; l'autre porte de nombreuses épaisseurs :
La trêve du blog a été accompagnée d'une trêve des sorties à cheval : mes seuls jours de libre, toute circulation aurait été dangereuse à cause du verglas... Je suis restée 8 jours sans monter à cheval, cela n'était pas arrivé depuis l'opération de mon ménisque qui m'avait retenue les pieds au sol pendant dix jours.
Autant dire que ce week-end, ce n'est pas la pluie qui empêchera les retrouvailles en selle...
Pendant ces jours de trêve bloguesque, il n'y a pas eu de trêve des soins. Chaque soir, alors que les 4 sont sous la stabulation, je les étrille, les bouchonne et les peigne au fil de mes envies, sans jamais les attacher. C'est dans ces moments-là, je crois, que je ressens quelque chose de très fort entre eux et moi. Sirocco, mon vieux qui n'a jamais aimé qu'on lui touche la tête, se fait doux comme un agneau le soir. Il appuie son joli front contre la paume de ma main et semble savourer mes brossages d'oreilles, de nuque, de ganaches et de chanfrein. Il sait aussi que la pose de la couverture précède la ration du soir... El Qahirah tournicote sur elle-même, puis finalement se pose et me regarde nettoyer sa superbe robe aux reflets acajou. Les filles (celles nées à la maison) sont indifférentes à ce rituel. Cela fait partie de leur vie, comme la chienne qui passe.
Il y a eu une courte trêve de ramassage des crottins car c'est bien difficile de manipuler rateau, pelle et brouette en vomissant... Du coup, deux jours de merde, c'est 11 brouettes pleines à ras la gueule à benner, chacune remplie par une douzaine de larges pelletées bien tassées. Parce que c'est aussi ça avoir des chevaux à la maison. Allez savoir pourquoi, j'éprouve beaucoup de satisfaction à voir mon écurie propre. Comme quoi les travaux les plus ingrats ne sont pas toujours ceux que l'on croit.
Les aléas de la vie n'auront jamais raison des moments de bonheur que tous les yeux ne peuvent pas capter. Parmi ces moments-là, il y a aussi eu celui-ci, capturé pour être partagé :
Je souhaite finir par cette photo, qui n'est pas une jolie photo esthétiquement parlant, mais qui a une valeur toute particulière pour moi, puisqu'elle est pour Pascale.