Petite Chérie
La première fois que nous nous sommes vues, c'était juste pour prendre le vent en pleine figure, juste pour toucher la robe dorée et en garder un échantillon sur les vêtements.
Avec du recul, ce fut sa maturité et mon immaturité.
Cette histoire n'a pas de fin. Tout simplement parce que nous la refusons.
A un seul moment nous avons baissé les bras. C'était il y a presque 1 an.
Nous n'avions pourtant pas envie de rompre le CDI que nous avons signé avec elle.
Mais nous avions mal de la voir souffrir. Et nous avions peur de continuer à avoir mal.
Alors entre une douleur lancinante qui ne cessait pas et un déchirement violent, on croyait pouvoir choisir.
Elle en a décidé autrement. Elle n'a pas voulu que nous fassions ce choix à sa place.
Inutile de rentrer dans les détails d'ordre vétérinaire pour justifier notre frustration. Nous avons fait le tour de ce qu'il est possible de faire. Avec des résultats qui sont de moins en moins satisfaisants.
Une seconde expatriation en laquelle j'avais placé tous mes espoirs me donne à présent des pensées fatalistes. Les résultats ne sont pas pour le moment au rendez-vous.
Je manie autant la seringue que la brosse douce. Chacune de mes caresses est proférée comme si c'était la dernière.