Dimanche noir
Dimanche, journée noire. En dépit de la jolie casquette rose.
Trop de fatigue, mauvais réveil. Parties un peu tard, Hémy et moi étions pourtant pas mal sur la piste.
Jusqu'à ce que... une malheureuse ratée : Kira, échappée de la voiture alors que Julien et Angel venaient me faire un coucou sur la piste, décide de me suivre. Je m'entends avec Julien pour qu'il la récupère 2 ou 3 kilomètres plus bas. On s'est mal compris... Résultat : Un agacement qui monte crescendo alors que je me retrouve condamnée à rentrer le pied sur le frein de peur de claquer la chienne. Un tour raccourci de presque 10 km... et une traversée de route nationale périlleuse.
Au retour, les choses ne s'arrangent pas et je sors de mes gonds. Attitude regrettable que je ne tolère pas chez les autres. Grosse remise en question, envie de tout lâcher.
Mais ça ferait trop plaisir à une poignée de nazes, et surtout, ça me ferait trop de peine.
Alors le temps de retrouver un peu de calme, et me voilà partie avec El Qahirah. La jument est plein de grâce et exécute avec beaucoup de bonne volonté tous les petits exercices demandés : transition pas/galop, trot/arrêt, ...
Sur le chemin du retour, je retrouve le père et le fils. C'est Angel qui rentrera El Qa jusqu'à la maison.
Le soir tombé, je décide de re-seller Hémy. Je veux finir mon travail proprement. Nous nous contenterons d'une douzaine de kilomètres, la petite jument est très allante, on est un vrai couple. Mon âme lui demande pardon, elle me l'avait accordé depuis longtemps.