Etats d'âme
Il parait que les 8 jours qui précèdent une course, je suis exécrable. Julien le dit souvent, je veux bien le croire.
Alors quand il s'agit de LA course qui a germé dans ma tête comme étant complètement improbable et qui s'est peu à peu définie pour devenir pleinement accessible, je vous laisse imaginer la pression.
Dans ces moments-là, j'aimerais que tout soit pleinement carré. Et rien ne l'est jamais à mes yeux. Beaucoup d'approximation au niveau de la logistique. Beaucoup d'énervement. Je crois que le prochain qui me demande quel jour est la course, je l'emplâtre.
Il parait que 8 jours avant une course, Hémy est imbuvable. C'est moi qui le dit. Les raisons de cela, corrélées au premier paragraphe, sont évidentes pour quiconque a un minimum compris comment fonctionne un cheval et a intégré ce que la notion de couple en équitation implique.
Alors aujourd'hui, j'ai essayé de prendre les choses au 36ème degré. J'ai essayé de ne pas chercher la perfection en sortie avec Hémy, le travail est déjà fait depuis longtemps. Soyons fataliste, tout est joué.
Aujourd'hui je n'ai pas crisé, mais je l'ai quand même mauvaise, parce que le cul entre deux chaises : je ne peux laisser un cheval inactif pendant 8 jours avant une telle échéance, et je me lamente à travailler ma petite jument dont les ovaires tiraillent aujourd'hui. Pas ou du moins peu d'engagement, un comportement désinvolte et aucune implication, mais il faut faire avec.
Je regarde le bon côté des choses : Hémy est en plein oestrus aujourd'hui, nous serons tranquilles pour la course, du moins sur le plan hormonal. Julien a réparé le pont du van (Demain je prendrais quelques photos, si je trouve un peu de temps pour cela).