Un rayon de soleil
Il a suffit d'un soleil d'hiver pour dégeler le sol et donner à la sortie du jour des brassées de gaité...
Envolés la fatigue, les douleurs et les charges de travail, El Qahirah emporte tout sur son passage avec sa force retenue.
Ses foulées refoulées martèlent les pistes forestières et bercent mon âme. Plus le temps passe et plus El Qahirah rassemble ses galops.
Le manque d'assurance d'El Qahirah me touche. Sa confiance en moi me flatte et m'émeut. El Qahirah ne galope que lorsqu'elle sent mes jambes serrées contre ses flancs et mes mains au contact de sa bouche. Il me suffit de lui donner des rênes pour qu'elle ralentisse.
De retour aux écuries, j'ai ouvert les clôtures afin de leur accorder un moment à 4. Sans limite imposée par les fils électriques, dans un espace neutre que tant de sabots ont foulé. Là où elle se repose.
En attendant le printemps, l'éclosion des fleurs et la sueur qui coulera de nouveau.
L'équilibre d'Hémy est de nouveau sûr et ses rondeurs me ravissent. Ces photos sont bien différentes de celles postées il y a quelques temps : Puissance, assurance et agilité... Tant de qualités retrouvées.
Une année s'achève, dont je retiens le principal : la joie qu'Hémy nous a donnée sur la piste de Cleyrac en juillet dernier, la grâce de Zarda, les émotions vécues avec Sirocco (encore et toujours), et bien entendu le travail accompli avec El Qahirah.