1 mars 2011
Lettre ouverte à mon Sire
Mon Sire,
Tes piétinements et tes piaffements n'y changeront rien, c'est au pas que je souhaite que nous allions aujourd'hui.
Tes airs cabotins et ton art de croiser les gambettes ne me feront pas glisser du côté obscur. Aujourd'hui je te veux serein.
Ton envie d'aller fort, ta force, ton impulsion, et ton soufle intact ne me distrairont pas, nous nous contenterons de faire ce qui est prévu...
Mais je crois que, bientôt, je t'amènerai sur ces étendues de sable infinies que tu aimes tant, et là, peut-être, que je te laisserais partir, aussi vite et aussi loin que tu le voudras. Tu le sauras sans que je ne te le dise. Pour mieux te retrouver.
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